vendredi 19 août 2011

La parapharmacie en ligne, mon reve

Ces derniers temps, je m’ennuie. J’ai la chance de ne pas travailler, enfin disons plutôt que je m’en suis donné les moyens : j’ai étudié avec abnégation, bossé dur à inventer de nouvelles applications de la coenzyme Q10, mis de côté et je suis parti m’installer dans un pays dit pauvre avec mes économies en attendant d'ouvrir ma propre parapharmacie en ligne.

Pour l’instant, je ne travaille pas et j’ai tout le temps de ne rien faire ! J’appréciais énormément ce temps libre mais à la longue il devient pesant. Je lis, je surfe sur le web, je profite du climat tropical et de la nature, je regarde des documentaires… D’ailleurs, celui d’hier était intéressant et a soulevé des questions qui me concernent directement. Il parlait de la ville idéale du futur, autosuffisante en énergie et en nourriture, toute automatisée, écologique et pensée pour le bien-être de l’homme. Dans ce lieu béni, nous n’avions plus à travailler. En voyant cela, je me suis dit que c’était vraiment le rêve ultime , le monde parfait : celui dans lequel nos actes dépendraient majoritairement de notre volonté et plus de nos besoins (autres que physiologiques).
Mais mis en parallèle avec ma situation actuelle, cet idéal devient moins évident.

J’ai volontairement tout le loisir de choisir mes activités, de ne quasiment pas subir la pression du monde extérieur et malgré tout une lassitude tangible s’empare souvent de moi. Je pensais vraiment que je serai plus actif, que j’aurai finalement le courage de faire mon jogging quotidien pour perdre du ventre, de trouver passions et hobbies et au contraire je ressens moins de volonté et de désir. A se demander si je suis vraiment fait pour être libre ou si le formatage par l’école et l’entreprise ne m’empêche pas d’apprécier un mode de vie spontané et volontaire ?

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